Il fait enfin reposer la problématique de la politique étrangère commune sur ce qui est son socle naturel, je veux dire la géographie, c'est-à-dire les espaces, la dialectique des terres et des mers, la répartition des nations selon leurs sphères propres, leurs liens propres, leurs solidarités propres, fussent-elles centrifuges par rapport à la mythique Europe, ce continent vague, si vague, qu'il n'a pas vraiment de frontières.
At long last, it puts the problem of common foreign policy back in its natural context, by which I mean the geographical context, i.e. physical space, the confrontation of land and sea, the grouping of nations in terms of their own areas of activity, their own bonds and their own community of interests, even if these are focused away from those of the mythical Europe, a continent so intangible that it does not have any real borders.