Parmi les cas connus, remercions Pierre Blais, le scientifique de Santé Canada qui a révélé, au cours des années 1980, les risques
que présentent les prothèses mammaires de silicone; Elizabeth May, autrefois adjointe d'un ministre, qui a démissionné et a par la suite rendu publique l'entente conclue dans le dossier des barrages Rafferty-Alameda et la violation des lois sur l'évaluation environnementale; Michelle Brill-Edwards, qui a poursuivi un directeur de Santé Canada devant les tribunaux pour avoir renversé les décisions scientifiques prises dans le dossier de la sécurité des méd
icaments, ou encore ...[+++]Nancy Olivieri, une chercheuse de l'Université de Toronto, qui a répliqué quand une société pharmaceutique a tenté de faire disparaître des résultats d'essais cliniques.Within our memory, we can thank Pierre Blais, the Health Canada scientist who exposed the risks of silicon breast implants in the 1980s; Elizabeth May, who was a one-time minister's assistant and who resigned and then exposed the deals behind the Rafferty and Alameda dams and the breach of environmental assessment law; Michelle Brill-Edwards, who took a Health Canada director to court for overruling the scientific decisions
on drug safety; or Nancy Olivieri, a University of Toronto researcher who fought back when a drug company tried to suppress f
indings of clinical trials ...[+++].