« Dans quelle mesure l'article 164 [de la loi relative à l'assurance obligatoire soins de santé et indemnités, coordonnée le 14 juillet 1994] ne crée pas une discrimination entre les dispensateurs de soins de santé engagés dans les liens d'un contrat de travail et les autres travailleurs salariés dès lors que pour les premiers, les organismes assureurs, donc des tiers à la relation de travail, souhaitant mettre en cause leur responsabilité en raison d'une faute commise dans l'exercice de leur fonction, ne sont pas tenus de prouver l'existence d'un dol, d'une faute lourde ou d'une faute légère habituelle ?
« Inwiefern führt Artikel 164 [des am 14. Juli 1994 koordinierten Gesetzes über die Gesundheitspflege- und Entschädigungspflichtversicherung] zu einer Diskriminierung zwischen den Pflegeerbringern, die durch einen Arbeitsvertrag gebunden sind, und den anderen Arbeitnehmern, indem für die Erstgenannten die Versicherungsanstalten - die in Bezug auf das Arbeitsverhältnis somit Dritte sind -, die sie haftbar machen wollen wegen eines Fehlers während der Ausführung ihrer Arbeit, nicht dazu verpflichtet sind, das Vorliegen einer arglistigen Täuschung, eines schwerwiegenden Fehlers oder eines gewohnheitsmässigen leichten Fehlers nachzuweisen?