Il y a quelques mois d’ici, nous écoutions avec le même malaise des intervenants parler de Cuba sur le ton de l’exaspération, alors que dans le cas de la Chine et de ses 3 138 exécutions par an, nous continuons d’utiliser des termes polis, qui se réduisent parfois à des bégaiements embarrassés lorsque l’Europe est amenée à s’exprimer sur l’utilisation de plus en plus fréquente, voire presque industrielle, de la peine de mort aux États-Unis ou dans d’autres démocraties dites libérales qui utilisent toujours la potence, comme Taïwan, la Thaïlande, le Japon et l’Inde.
Vor einigen Monaten haben wir mit ähnlichem Verdruss erlebt, wie der Ton gegenüber Kuba verschärft worden ist, während wir für China mit seinen 3 138 Hinrichtungen innerhalb eines Jahres weiterhin nur höfliche Worte finden, die bisweilen zu einem verlegenen Gestammel abflauen, wenn sich Europa zur immer häufigeren, bisweilen nahezu industriemäßigen Anwendung der Todesstrafe in den Vereinigten Staaten oder in anderen so genannten liberalen Demokratien äußern soll, die weiterhin auf das Schafott zurückgreifen, wie Taiwan, Thailand, Japan und Indien.