« Les articles 40, 42bis et
56nonies de la loi générale relative aux allocations
familiales, combinés avec l'article 2, [alinéa] 1, 2°, de la loi du 20 juillet 1971, violent-ils le principe d'égalité et de non-discrimination contenu dans les articles 10 et 11 de la Constitution, combinés ou non avec les articles 2 et 3 de la Convention relative aux droits de l'enfant, adoptée à New York le 20 nov
embre 1989, dans la mesure où leur application a pour effet que le simple fait
...[+++] de demander une allocation de chômage fait perdre à une personne qui bénéficiait auparavant d'allocations familiales garanties le droit à celles-ci et que cette personne peut uniquement prétendre encore aux allocations familiales ordinaires (moins élevées), bien qu'elle conserve, en tant que chômeur non indemnisé, les mêmes revenus que ceux qui, avant ladite demande, donnaient lieu à des allocations familiales garanties (plus élevées) ? ».« Verstoßen die Artikel 40,
42bis und 56nonies des Allgemeinen Familienbeihilfengesetzes in Verbindung mit Artikel 2 [Absatz ] 1 Nr. 2 des Gesetzes vom 20. Juli 1971 gegen den in den Artikeln 10 und 11 der Verfassung verankerten Gleichheits- und Nichtdiskriminierungsgrundsatz, an sich oder in Verbindung mit den Artikeln 2 und 3 des am 20. November 1989 in New York abgeschlossenen Übereinkommens über die Rechte des Kindes, insofern ihre Anwendung dazu führt, dass eine Person, die vorher garantierte Familienbeihilfen beanspruchen konnte, infolge der bloßen Beantragung von Arbeitslosengeld ihr Anrecht auf garantierte Familienleistungen ve
...[+++]rliert, und nur noch die (niedrigeren) gewöhnlichen Familienbeihilfen beanspruchen kann, obwohl sie als nicht entschädigungsberechtigte Arbeitslose weiterhin dieselben Einkünfte erhält, die vor dem genannten Antrag zu den höheren garantierten Familienbeihilfen berechtigten? ».