Les parties requérantes estiment que l'obligation d'obtenir préalablement à toute saisie de biens des puissances étrangères l'autorisation du juge des saisies est discriminatoire dans la mesure où elle n
e s'applique qu'aux créanciers des puissances étrangères, qu'elle conduit à rendre ces biens insaisissables en pratique, et qu'elle oblige le créancier à rapporter la preuve que l'une des conditions précitées est réalisée, ce qui constituerait un renversement de la charge de la preuve et alors que cette preuve, spécialement lorsqu'il s'agit de la troisième hypothèse, serait impossible à administrer, en tout cas
lorsqu'il ...[+++]s'agit de comptes en banque.
Die klagenden Parteien sind der Auffassung, dass die Verpflichtung, vor jeder Pfändung von Gütern von fremden Mächten die Erlaubnis des Pfändungsrichters zu erhalten, diskriminierend sei, insofern sie nur für die Gläubiger von fremden Mächten gelte, insofern sie dazu führe, dass diese Güter in der Praxis unpfändbar würden, und insofern dadurch der Gläubiger verpflichtet werde, den Nachweis zu erbringen, dass eine der vorerwähnten Bedingungen erfüllt sei, was eine Umkehrung der Beweislast darstelle, und während dieser Beweis, insbesondere hinsichtlich des dritten Falls, unmöglich zu erbringen sei, in jedem Fall, wenn es sich um Bankkonten handele.
